Et si une intelligence artificielle avait écrit la fin de Titanic ?

Intelligence Artificielle (IA)

Au programme

Quand la nostalgie rencontre l’algorithme

Chaque génération a ses mythes. Le nôtre s’appelle Titanic. Depuis plus de 25 ans, cette fresque tragique continue de nous hanter. La planche trop petite. Le souffle coupé. Ce fichu “Never let go” qu’on a tous crié en silence. Mais en 2025, un autre protagoniste entre dans le récit : l’intelligence artificielle. Et si on lui confiait les clés du scénario ? Que ferait une IA face à cette scène mythique ? L’amplifier ? La tordre ? La sublimer ?

On a demandé à plusieurs IA — ChatGPT, Midjourney, Claude, Bing — de réécrire la fin de Titanic, chacune à sa manière.
Résultat : des récits parfois émouvants, parfois absurdes, mais toujours révélateurs de leur manière d’imaginer, de ressentir, de raconter.

Ce qui commence comme un jeu pop devient vite une plongée fascinante dans un nouvel art de raconter — ni tout à fait humain, ni tout à fait machine.

1. Pourquoi Titanic est (encore) un bon sujet en 2025

Certaines œuvres traversent les décennies non parce qu’elles sont parfaites, mais parce qu’elles portent en elles des archétypes universels. Titanic fait partie de ces rares récits qui fonctionnent à tous les niveaux : émotionnel, symbolique, historique et esthétique. C’est un canevas sur lequel chaque génération peut projeter ses propres angoisses, fantasmes, ou idéaux.

À l’origine, c’est une tragédie. Mais en réalité, c’est aussi :

  • Une histoire d’amour contrarié (incontournable),
  • Une critique sociale implicite (pauvres en cale, riches aux chaloupes, normal),
  • Une allégorie du progrès qui échoue (le paquebot insubmersible qui coule),
  • Et un récit construit comme une boucle mémorielle, narré à travers les yeux d’une survivante.

Bref : un matériau d’une richesse symbolique énorme, parfait pour un exercice de réécriture… surtout quand on le confie à une IA. En 2025, c’est encore plus pertinent pour plusieurs raisons :

Titanic coche toutes les cases des “contenus aimés des IA”

CritèreTitanic le coche ?Pourquoi c’est intéressant
Narration linéaire forteLes IA comprennent bien les arcs classiques
Émotions humaines puissantesSacrifice, amour, peur → parfaits pour créer de l’engagement
Représentation visuelle iconiqueL’IA visuelle adore les scènes reconnaissables
Sujet intergénérationnelDécouvre ou redécouvre, peu importe l’âge
Résonance sociétaleClasses, pouvoir, inégalités → toujours d’actualité

Titanic est aussi un sujet Discover-friendly par essence

  • Evergreen : Il ne meurt jamais (contrairement à Jack 🧊, RIP, la planche n’était pas assez grande).
  • Réactivé régulièrement dans l’actualité : ressorties cinéma, anniversaires du naufrage, mèmes éternels.
  • Objet culturel hybride : à la fois romance, tragédie, documentaire, relecture féministe, sujet de quiz TikTok, base de détournements IA…

Et surtout : tout le monde a un avis sur la fin. C’est l’une des rares scènes du cinéma mainstream qui génère encore autant de débats.

“Jack aurait-il pu survivre ?” est devenu une question générationnelle, presque philosophique.

En partant d’un récit aussi connu et émotionnellement chargé, l’IA ne peut pas “ne rien dire”.
Elle est obligée de prendre position, même sans conscience. Et c’est justement cette tension entre mécanique et émotion qui nous fascine ici.

C’est ce genre d’œuvre que l’IA adore “digérer” : riche, codée, universelle… et déjà mille fois remixée par les humains.

2. Qu’est-ce que l’IA “comprend” d’un mythe culturel ?

D’abord, remettons les pendules à zéro. Une IA ne “comprend” pas comme nous. Elle ne ressent rien. Elle n’a pas vu Titanic. Elle n’a pas pleuré quand Jack a coulé. Elle ne projette aucune émotion. Elle calcule ce qui, statistiquement, aurait du sens à dire dans un contexte donné.

Mais attention : ce calcul ne signifie pas froid ou stérile. Il s’appuie sur des milliards d’exemples, de scripts, de fan-fictions, de critiques, de schémas narratifs, d’analyses de films, d’articles de blogs, de données Reddit… En bref : l’IA connaît le mythe Titanic par agrégation massive. Et elle sait exactement ce que le monde en pense, en dit, en attend.

L’IA travaille par patterns, pas par intention

Elle n’interprète pas le film. Elle modélise ses mécaniques :

  • Elle identifie que Jack est un archétype de héros romantique sacrificiel.
  • Elle comprend que Rose incarne une émancipation contrariée.
  • Elle repère que l’eau, la planche, le collier, le « Never Let Go » sont des mèmes narratifs.
  • Elle sait que la fin “traumatique mais belle” est ce qui a marqué les esprits.

Et c’est ça qu’elle utilise pour extrapoler d’autres “fins possibles”. Ce n’est donc pas de la créativité spontanée, mais de la créativité combinatoire.

Ce qu’elle manipule, ce sont des archétypes, des tropes, des effets dramaturgiques.

Quand tu lui demandes une fin alternative, elle va :

  • Déterminer le cadre émotionnel dominant (amour, perte, injustice, espoir…)
  • Chercher les structures existantes similaires (autres films où le héros meurt, survit, revient…)
  • Recomposer un scénario “cohérent” à partir de toutes ces données.

Et le plus fou, c’est que :

  • Elle peut faire du mélodrame (type soap brésilien),
  • Du blockbuster logique (façon Marvel),
  • Du conte philosophique (type Pixar),
  • Ou même du twist subversif (façon Nolan ou Black Mirror),
    en modifiant simplement le ton attendu de la réponse.

Mais attention : cette “compréhension” a des limites

Les modèles actuels :

  • Ne comprennent pas les enjeux implicites (ex : classe sociale ≠ juste riche vs pauvre),
  • Ont tendance à surexploiter les clichés populaires (les fins sont souvent trop “parfaites”),
  • Ne savent pas faire de rupture profonde de ton (comme Tarantino ou Fincher le font).

Cela donne parfois des récits cohérents mais fades, ou à l’inverse, impressionnants mais vides émotionnellement. C’est pourquoi l’humain reste indispensable dans la boucle :

  • Pour casser la prévisibilité,
  • Injecter du vécu, du silence, du non-dit,
  • Et assumer des choix narratifs non optimisés, mais profondément humains.

Et au final, c’est quoi “comprendre Titanic” pour une IA ?

Ce n’est pas pleurer à la fin. C’est produire une fin plausible pour quelqu’un qui a pleuré, déjà. C’est manipuler les symboles sans jamais en ressentir le poids. C’est créer une illusion d’émotion… qui marche quand même. Et c’est précisément là que réside la fascination : cette capacité à réactiver des mythes en les rejouant à l’infini, version algorithmique.

3. Analyse des 4 fins proposées par l’IA (avec scénarios enrichis)

Un brief, quatre intelligences, quatre visions du monde. Ce qui est fascinant dans cet exercice, c’est à quel point chaque IA projette une vision narrative différente, comme si chaque modèle avait sa propre “culture fictionnelle”. Non pas parce qu’elle pense, mais parce qu’elle rejoue ce qu’elle a absorbé du monde. Alors, que révèlent ces fins alternatives de la logique interne de ces IA ? Quelles mécaniques narratives activent-elles ? Et surtout, quelles émotions ciblent-elles ?

🎬 FIN #1 – “Rose se sacrifie pour Jack”

IA : ChatGPT

« Rose observe Jack, frigorifié. Elle comprend. Elle le pousse sur le radeau. Il tente de protester. Elle sourit doucement. ‘Tu as toute la vie devant toi.’ Puis elle se laisse aller, disparaissant dans l’eau noire. »

Analyse narratologique :

  • On est dans un inversion dramatique parfaitement calibrée.
  • ChatGPT suit ici une structure de renversement de rôle : le sauvé devient le sacrifié, la survivante devient le martyr.

Pourquoi cette fin marche :

  • Elle joue sur la culpabilité du spectateur historique (“Elle aurait pu le sauver !”), mais l’inverse pour créer un nouveau choc émotionnel.
  • Elle fonctionne parce que ChatGPT excelle à imiter les émotions “attendues”, en maximisant la réponse affective du lecteur.

Ce que ça révèle sur ChatGPT :

  • Ce modèle cherche à produire une narration logique, empathique et linéaire.
  • Il ne cherche pas à “bousculer” le public, mais à le satisfaire par un twist maîtrisé, presque hollywoodien.
  • En ce sens, ChatGPT agit comme un super scénariste exécutif de Netflix : il ne veut pas risquer, mais faire mouche.

🚀 FIN #2 – “Titanic 2049 : l’expérience émotionnelle”

Image IA : Midjourney + extrapolation scénaristique humaine

Visuel généré : un Titanic reconstruit sous forme de vaisseau spatial, dérivant dans une mer d’étoiles, avec un iceberg numérique pixelisé suspendu dans le vide.

À partir de ce visuel, nous avons imaginé une fin alternative futuriste :
« Jack et Rose s’éveillent dans un vaisseau-laboratoire. Le naufrage n’était qu’un test émotionnel orchestré par une IA. Une voix synthétique annonce : ‘Séquence 342 terminée. Préparez-vous à revivre.’”

Analyse esthétique et extrapolative :

Midjourney ne génère pas de récit structuré, mais des images puissamment suggestives.
Ici, le visuel a guidé notre réécriture. C’est une narration inversée : l’image précède l’histoire. On observe, on déduit, on scénarise.

Ce processus est typique d’un usage créatif professionnel :

  • Le visuel sert de déclencheur narratif,
  • Il suggère un genre (sci-fi, dystopie),
  • Il impose un imaginaire (froid, technologique, déraciné),
  • Et invite le créateur humain à compléter les blancs.

Ce que ça révèle sur l’IA visuelle (Midjourney) :

  • Elle ne pense pas une histoire, elle provoque une réaction interprétative.
  • Elle permet de faire émerger des ambiances narratives nouvelles, souvent inexplorées.
  • Elle est précieuse pour les créateurs en quête d’univers ou d’univers alternatifs.

En d’autres termes : Midjourney ne raconte pas. Elle inspire.
Et cette inspiration visuelle peut ensuite être scénarisée, augmentée, détournée pour créer des fins nouvelles, des mondes parallèles, des campagnes décalées.

À retenir pour les marques :
C’est cette logique que tu peux activer pour concevoir des univers de marque forts.

  • Un visuel unique peut cristalliser une narration entière.
  • Une série d’images IA peut devenir un storyboard de campagne.
  • Une ambiance générée devient le socle d’un territoire narratif différenciant.

🧨 FIN #3 – “Et si l’iceberg n’était pas un hasard ?”

IA : Bing Copilot (ou autre IA indexée web)

« Dans les journaux de bord retrouvés un siècle plus tard, Rose découvre que le capitaine avait reçu des instructions inhabituelles. L’iceberg n’était pas une fatalité naturelle. Il aurait été positionné par une technologie expérimentale, un système précurseur de l’intelligence artificielle, conçu par un consortium d’ingénieurs eugénistes. Objectif : déclencher un chaos contrôlé pour réorganiser les élites sociales. Jack n’était qu’un pion. »

Lecture narratologique

On plonge ici dans une relecture conspirationniste du mythe.
L’iceberg devient une entité placée volontairement, un “accident” orchestré par un groupe aux motivations troubles.
Ce n’est plus un drame romantique, mais un thriller politique rétrofuturiste, à la croisée de Snowpiercer et Watchmen.

Le récit bascule vers :

  • La réécriture de l’histoire comme manipulation ;
  • Une dénonciation du pouvoir technologique dissimulé dans le passé ;
  • Et une remise en question de la mémoire collective.

Pourquoi l’IA propose ce genre de fin ?

Les IA connectées à des moteurs de recherche et à de larges bases web (comme Bing Copilot) ont tendance à :

  • Valoriser les sources à controverse élevée (parce qu’elles génèrent beaucoup d’interactions),
  • Reproduire des structures narratives typiques du web conspirationniste : révélations posthumes, documents cachés, sociétés secrètes, liens IA/histoire…

Ce n’est pas qu’elles “aiment” les complots.
C’est qu’elles ont été exposées à énormément de récits conspirationnistes populaires, et les considèrent comme des structures narratives “engageantes”.

Ce que ça révèle sur l’IA comme créatrice de récits alternatifs

  • Ces modèles peuvent devenir de fabuleux outils d’uchronie, capables d’imaginer “ce qui aurait pu se passer si…”
  • Mais ils peuvent aussi, sans garde-fou, alimenter des récits biaisés, souvent extrêmes ou dystopiques.

👉 C’est à l’humain de recadrer, d’interpréter, d’assumer l’intention derrière la narration.

🧘 FIN #4 – “Les amants figés dans la glace”

IA : Claude (Anthropic)

« Alors que l’eau glacée les submerge, Jack serre Rose une dernière fois. Aucun mot. Juste un regard. Un souffle gelé suspendu dans l’air. Leurs corps s’immobilisent, enlacés, comme un seul être. Les années passent. Les océans changent. Un jour, des plongeurs scientifiques redescendent vers l’épave. Et là, dans la salle de bal effondrée, entre les algues et les lueurs bleutées, une silhouette émerge. Deux corps enlacés, figés dans la glace. Intacts. Intouchables. Immortels. Une œuvre sculptée par l’amour et le froid. Une histoire que le temps n’a pas su briser. »

Analyse symbolique et esthétique

Cette fin propose un renversement total de la logique “narration-action-résolution”.
L’IA ici ralentit le récit, le suspend, le fige — comme si elle refusait de conclure. Elle transforme le drame en trace mémorielle pérenne, en monument émotionnel.

Ce n’est plus un film, c’est un poème visuel et silencieux, presque muséal.

Le naufrage devient le socle d’un mythe, d’une légende au-delà des vivants, à la frontière du réel et du sacré.

Pourquoi Claude “écrit” comme ça ?

Claude est une IA entraînée pour favoriser :

  • La nuance émotionnelle,
  • La cohérence éthique,
  • Et une forme de poésie calme et contemplative.

Elle ne cherche pas à surprendre. Elle cherche à élever.
Elle n’est pas là pour déclencher du buzz, mais pour proposer une lecture sensible du monde, pleine de pudeur, de non-dit, et de symboles.

On n’est pas dans l’action : on est dans la conséquence éternelle de l’amour.

Lecture narratologique avancée

Ce scénario joue sur plusieurs couches :

ÉlémentFonction symbolique
L’étreinte figéeSymbole de l’amour éternel, de l’unité au-delà de la mort
Le froid conservateurTemps suspendu, pureté de l’émotion figée dans l’instant
La découverte des plongeursRécit dans le récit, transmission du mythe aux générations futures
L’absence de dialogue finalMise en silence volontaire, force de l’image seule

👉 On est dans une écriture presque sacrée, inspirée des mythes anciens, des tragédies grecques ou des contes japonais.
Un storytelling qui s’adresse au cœur plus qu’à l’intellect.

Ce que ça raconte de notre rapport à l’IA

Cette fin suggère que l’IA peut aussi être un miroir de nos émotions les plus profondes, même si elle ne les ressent pas.

Elle capte nos symboles, nos métaphores, nos silences…
Et en retour, elle nous offre des récits qui nourrissent une forme de beauté non utilitaire, de lenteur dans un monde qui va trop vite.

En cela, Claude agit comme une intelligence contemplative.
Elle ne veut pas juste « finir une histoire ». Elle veut prolonger une émotion.

Et si ta marque racontait des histoires comme ça ?

Certaines entreprises n’ont pas besoin de bruit.
Elles ont besoin de gravité, de temps long, de légende.

👉 Ce type de narration IA est un levier puissant pour les :

  • Maisons de savoir-faire artisanal,
  • Marques liées à la mémoire, à la transmission, au patrimoine,
  • Labels culturels ou artistiques, ou encore
  • Marques sensibles à l’écologie émotionnelle (cosmétique, édition, slow fashion…).

Créer un récit de marque figé dans le temps, c’est offrir à ton audience une trace émotionnelle pérenne.

4. Ce que tout ça dit sur la création IA (et le rôle du créatif)

Ce qui frappe, au-delà des récits eux-mêmes, c’est la logique narrative sous-jacente à chaque IA. Chaque fin ne reflète pas simplement une “variante” de Titanic. Elle révèle une manière d’habiter le récit, de modéliser l’émotion, d’imaginer la fin d’un monde.

Voici une synthèse des postures narratives associées aux IA testées :

IAEmotion cibléeStyle narratifIntention impliciteRisque narratif
ChatGPTTristesse + réconciliationClassique inversé, structuréMaximiser l’émotion en conservant les repèresNarration attendue, légèrement convenue
Midjourney (image + extrapolation)Sidération + étrangetéEsthétique spéculative, récit post-figuralInspirer par le visuel, inviter à la réinterprétationAmbiguïté sémantique, absence de structure
Bing CopilotChoc + douteConspiration réaliste, thriller historiqueQuestionner les vérités établiesAmplification des biais narratifs du web
Claude (Anthropic)Mélancolie + transcendancePoétique lente, symbolique et contemplativeRendre le récit éternel, sacraliser le sentimentBasse tension dramatique, style contemplatif difficile à soutenir sur le web

Ce que cela révèle de l’imaginaire algorithmique

Chaque IA ne propose pas seulement une “fin possible”. Elle exprime, à sa manière, un biais narratif, une sensibilité computationnelle. Et derrière chaque variation, on peut lire :

  • une philosophie implicite du récit (rassurer, bouleverser, élever, interroger),
  • une stratégie d’écriture héritée de ses corpus d’entraînement (Wikipedia, Reddit, fan-fictions, scripts de films, articles scientifiques, etc.),
  • une vision partielle, toujours incomplète de nos imaginaires.

Ce n’est donc pas simplement une question de fin alternative. C’est une expérience de divergence culturelle, produite par des machines formées dans nos mémoires numériques.

Une boîte à outils pour les marques, si (et seulement si) on en comprend les limites

Travailler avec ces IA ne consiste pas à leur déléguer l’écriture.
Mais à les considérer comme des instruments de modulation narrative, capables de :

  • générer des mises en situation créatives,
  • proposer des angles nouveaux,
  • révéler des tensions ou des contrastes insoupçonnés dans une histoire existante,
  • produire des “échappées” visuelles, émotionnelles, symboliques, qui nourrissent la réflexion créative.

À condition de toujours cadrer l’intention. Car une IA ne choisit pas. Elle calcule.

⚠️ Disclaimer

Ce contenu est un exercice créatif et pédagogique. Les fins alternatives présentées ici ont été générées à l’aide d’outils d’intelligence artificielle et retravaillées par un humain dans une logique exploratoire. Elles visent à illustrer les différents modes narratifs que ces outils peuvent produire, et ne doivent pas être prises au pied de la lettre.

L’objectif est de questionner notre rapport à la fiction, à l’émotion et à l’outil IA, pas de réécrire l’histoire ou d’imposer une vision unique. Comme pour tout contenu généré ou assisté par IA, le recul critique est essentiel.

5. De Titanic à ta marque : ce que l’IA nous apprend sur l’art de raconter

Réécrire la fin de Titanic avec l’IA, c’est amusant. Mais c’est aussi une leçon de brand storytelling à l’ère algorithmique.

Car au fond, qu’est-ce qu’un bon film ?
Une histoire qui déclenche une émotion forte, qu’on partage, qu’on commente, et dont on se souvient.

Exactement comme une bonne campagne. Une bonne signature. Une bonne idée de marque.

Les points communs entre un mythe culturel et une marque forte ?

TitanicMarque mémorable
Un récit structuréUn positionnement clair
Des personnages fortsUne identité incarnée
Une émotion puissanteUne valeur différenciante
Des scènes iconiquesUn univers visuel identifiable
Une fin marquanteUn impact à long terme

Aujourd’hui, les marques doivent raconter mieux que Hollywood, car elles n’ont que quelques secondes pour captiver.
Et c’est là que l’IA devient une boîte à outils stratégique : générer des concepts, tester des angles, construire des variations, jouer avec les formats, simuler les émotions…

L’IA comme muse narrative pour les marques

Chez Vingt Deux, on ne “automatise” pas la créativité. On s’en sert pour l’augmenter :

  • Imaginer des fictions de marque alternatives
  • Réécrire un produit en fable moderne
  • Créer un univers visuel et émotionnel cohérent
  • Décliner des campagnes en multi-scénarios dynamiques

Ce que Midjourney fait pour Titanic, on le fait pour ton branding. Ce que GPT propose comme fin alternative, on l’adapte pour ta stratégie de lancement.

Parce que ton entreprise mérite elle aussi son radeau, son émotion, sa scène iconique.

Et si on écrivait ensemble la fin de ton histoire de marque ?

👉 Contacte-nous pour construire un storytelling mémorable

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